Ce jeudi 13 mars, j’ai eu le plaisir d’organiser une réunion publique dans le 16e arrondissement de Paris, au cœur de la 4e circonscription, sur un sujet de démocratie locale fondamental : la réforme de la loi PLM. À cette occasion, je remercie chaleureusement mon collègue député et président de Renaissance Paris, Sylvain Maillard, d’être venu échanger avec les habitantes et les habitants sur cet enjeu crucial. Paris, Lyon, Marseille. Trois grandes villes françaises où, encore aujourd’hui, les citoyens ne peuvent pas élire directement leur maire. Une exception démocratique, née en 1982 avec l’instauration de la loi PLM. Cette loi, conçue à une autre époque, a mis en place un mode de scrutin particulier, fondé sur des strates électives successives : on élit des conseillers d’arrondissement, qui désignent ensuite des conseillers d'arrondissement ou de secteur, lesquels participent à l’élection du maire central. Un système complexe et opaque. Il est temps d’en finir avec cette exception qui affaiblit la lisibilité de notre vie politique locale. À l’approche des élections municipales de 2026, cette réforme est urgente, et elle est simple : permettre aux habitantes et aux habitants de Paris, Lyon et Marseille d’élire directement leur maire. Une urne pour le maire d’arrondissement, une urne pour le maire de la ville.
Un électeur = une voix.
Cette réforme ne coûte rien aux contribuables. Elle ne supprime pas les arrondissements, ces échelons de proximité essentiels à la vie quotidienne des habitants. Elle ne vise pas à affaiblir les maires d’arrondissement, mais à redonner aux électeurs le pouvoir de choisir en toute transparence. Elle ne tombe pas du ciel : elle répond à un besoin largement partagé, au-delà des clivages partisans.Nous devons faire le choix d’une démocratie plus lisible, plus juste, plus directe.
Il est temps de tourner la page. Il est temps de réformer la loi PLM.
Réunion publique : nos enfants face aux dangers des écrans
Charlie à l'Assemblée nationale !
